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L’oeil du photographe par les airs

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Projet de cession d'une parcelle de 8 000 m² sur le Parc des Châteaux - montage photo aérienne PLAVALLART
Philippe Lavallart, photographe amateur, parcourt les airs depuis 2006 avec Philippe Ratton, pilote ULM de Loisirs Loire Valley. Il nous partage son expérience de la photographie aérienne.
D’où te vient cet attrait pour la photographie ?

Comme je suis un passionné de nature, j’ai débuté la photographie par l’angle animalier. Et puis, comme j’aimais ça, de fil en aiguille, je me suis mis à photographier tout ce qui me paraissait intéressant.

En quoi la photo aérienne est-elle intéressante dans ton métier ?

En tant que développeur économique, je trouve intéressant de mesurer l’évolution des paysages au fil des années. Cela permet notamment de se rendre compte des dynamiques d’urbanisation, de prendre conscience, depuis le ciel, de l’impact paysager de l’implantation d’un équipement. D’avoir aussi des outils de communication pour la collectivité. Par exemple, pour informer les habitants de l’installation d’une nouvelle station d’épuration.

Avant le vol, je fais le tour des services et demande à mes collègues quels sont leurs besoins. Cela permet surtout d’avoir des données plus actuelles que celles des cartes IGN ou de Google Earth pour établir les projections d’un nouveau bâtiment ou d’une extension de zone d’activité. Quand on discute avec un chef d’entreprise qui a un projet d’agrandissement, c’est pratique d’avoir plusieurs photos aériennes à disposition. Cela lui permet de mieux mesurer l’emprise au sol et l’impact paysager.

PLavallart - Photo aérienne ULM - Automne au parc des Mées
Automne au parc des Mées - La Chaussée-Saint-Victor - Crédits P.LAVALLART
Combien de photos aériennes compiles-tu sur le territoire d’Agglopolys ?

Plus de 3 500 !

Je précise qu’elles sont toutes classées, par commune et par centre d’intérêt ou quartier.

Au-delà des souvenirs, j’ai le sentiment d’entretenir une mémoire collective.

Garder des traces du passé, c’est important. Par exemple, je suis depuis de nombreuses années la déconstruction de la Bouillie.

Aujourd’hui on utilise beaucoup le drone, en quoi l’ULM est-il différent ?

Le principal avantage, c’est que Philippe Ratton possède toutes les accréditations pour survoler les sites toute l’année. Contrairement au drone, il n’y a pas besoin de demander des autorisations site par site.

Ensuite, l’avantage de travailler avec quelqu’un qui connait parfaitement le territoire, c’est qu’il repère également de son côté les endroits intéressants à photographier, quand il y a des changements.

Il y a aussi de la flexibilité pour que je puisse prendre différents angles de vue : comme on communique par casque, je peux le guider sur mes besoins et c’est moi qui garde le contrôle du cliché.

Enfin, l’ULM, c’est surtout un gain de temps et d’argent incontestable ! En 1 h 30, on survole 20 communes, je prends entre 200 et 300 clichés, de La Chapelle-Vendômoise à Cour-Cheverny.

Photo aérienne ULM - Blois, le quartier gare
Blois, le quartier gare - Crédits P.LAVALLART

Contactez-vous pour organiser le reportage photo de votre site ou territoire : contact@loisirs-loirevalley.com

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